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Quand Cupidon te tombe sur la gueule
Crédit: Stéphane Lauzon Illustration

J’me trouve conne…

J’me trouve conne d’être tombée pour lui.
Après une semaine. Ha pis même pas… à peine 6 jours!
On appelle ça… Le fameux coup de foudre? Love at first sight? Le bon?

J’ai souvent été amoureuse dans ma vie. De nombreuses et douloureuses fois. J’ai aimé fort, j’ai aimé inconditionnellement, j’ai parfois aimé trop. Mais aimer jusqu'à avoir mal dans l'âme? Une seule fois, il y a 7 ans.
Ça a été intense, fusionnel, passionné. Ça m’aura pris deux ans, et beaucoup de patience de sa part, pour que je le remarque enfin. Ça a été un coup de foudre retardé, un amour qui s’est travaillé longtemps. Lorsque mon cœur a finalement chaviré pour lui, there was no turning back

J’avais l’impression d’avoir 14 ans, comme si c’était mon tout premier amour. J'en avais pourtant 10 de plus… Passer des journées à se regarder dans les yeux, à faire l’amour, à échanger. Ne pas arriver à rester dans la même pièce sans se toucher.

Quand ça s’est terminé, j’ai rencontré d’autres hommes. Je les ai aimés. Pas comme lui. J’ai toujours cru très fort que cet amour, on ne le vit qu’une seule fois dans une vie, et que je ne le revivrais plus jamais.

Et pourtant, 7 ans plus tard…

J’ai commencé par secrètement crusher sur toi pendant quelques mois, comme j'ai crushé sur Josh Hartnett en 1999. Avec aucun espoir ni attente, excepté des scénarios 16 ans et plus irréalisables. Et venu de nulle part, tu m’as abordée, avec des idées de scénarios 16 ans et plus, mais réalisables. J'ai débarqué chez toi, on a vu des étoiles. Je suis retournée chez moi avec un malin sourire sur le visage. Chaque passager du métro pouvait deviner quelle constellation je venais de voir.

Je suis retournée chez toi le surlendemain. And there was no turning back
J’avais l’impression d’avoir 14 ans, comme si c’était mon premier amour. J’en avais pourtant 17 de plus… Passer des journées à se regarder dans les yeux, à faire l’amour, à échanger. Ne pas arriver à rester dans la même pièce sans se toucher.
Sauf que ça m’aura pris 6 jours et non 2 ans, cette fois.

En 6 jours, j’ai revécu ce fameux printemps 2010.

Mais 2017 m’a arraché mon coup de foudre, comme pour me prouver qu’en effet, on ne le vit qu’une seule fois. Ou peut-être bien qu’on peut le vivre encore…
 

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