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10 choses qui prouvent que je suis devenue une (vraie) adulte
Crédit: RyanMcGuire/Pixabay

Être un adulte, c’est défini par quoi? L’âge ou l’expérience? Légalement, au Québec, nous sommes adultes au vénérable âge #Not de 18 ans. Évidemment, quand j’ai eu cet âge-là, j’étais bien contente d’être enfin une « adulte », mais l’étais-je réellement? Est-ce que je maîtrisais ce doux art qu’est l'adulting. Sincèrement, non, mais ça, je l’ignorais du haut de mes 18 ans. Aujourd’hui, je maîtrise un peu mieux le tout et je suis une adulte (genre) épanouie.
 
Voici une liste non exhaustive des choses qui me font réaliser que je suis une adulte-ish :
 
1. Apprendre à dire non
Avant, je disais oui à tout par peur de déplaire ou avoir l’air plate. Ça fait peut-être un an que je dis non maintenant si l’envie ne me prend pas de faire quelque chose. Le gros party de l’année < une soirée avec mon chat et un livre. #NoShame
 
2. Acheter ma première voiture
En termes de grosse étape, celle-ci fut la première dans ma vie d’adulte. Ça a été un gros tremplin vers des responsabilités que je n’avais jamais eues, et encore aujourd’hui, je regarde ma voiture et je n’en reviens toujours pas qu’elle soit 100 % à moi.
 
3. Budgéter
Ben oui, un gros mot plate, mais ô combien nécessaire. Avant, je faisais attention à mon argent, mais je ne budgétais rien et je n’avais aucune idée d'où allaient mes sous avant de voir mon état de compte. Quand j’ai réalisé l’importance de se faire un budget, je me suis sentie oh so adulte.
 
4. Déménager de chez mes parents
J’ai fini mon bac et j’ai déménagé avec ma dette étudiante, ma nouvelle voiture et ma patate (mon chat) sous le bras. En deux mois et demi, je venais de faire trois grosses étapes : graduer, la voiture et déménager. Visiblement, moi et faire les choses calmement, c’est non.
 
5. Se coucher à 20 h, un vendredi soir
Ai-je besoin d’en dire plus? Je ne pense pas.
 
6. Aimer.faire.du.ménage.
Oui oui, vous avez bien lu. Ma mère me demandait de laver le plancher, je chignais. Chez moi, je ca-po-te. Juste hier, j’étais excitée parce que je nettoyais mes comptoirs de cuisine.
 
6.1. Vivre le plus pur des bonheurs : changer son éponge
Je n’ai rien à ajouter. Ceux qui l’ont déjà fait sauront.
 
7. Prendre mes rendez-vous toute seule
Croyez-moi, ce n’est pas par plaisir. Je m’ennuie du temps où ma mère les prenait pour moi! Je récite encore dans ma tête ce que je vais dire à la personne qui va décrocher.
 
8. L’épicerie = une sortie de couple valide
Oui, j’ai un grand plaisir à faire l’épicerie avec mon copain. Puis, on se rend compte qu’un chou-fleur, c’est dispendieux et que la chasse aux spéciaux, c’est presque aussi excitant que la chasse aux cocos de Pâques.
 
9. Conseiller à sa meilleure amie un produit de nettoyage à comptoir
Adieu les jours où nous parlions de garçons et de maquillage. Allô M. Net et compagnie!
 
10. Mes parents avaient raison, sur beaucoup de choses
Par exemple, me ramasser tout de suite évite des montagnes de choses à ramasser plus tard. Mes mille excuses à mes parents d’avoir douté de leurs propos pendant si longtemps.
 
Enfin, je pourrais continuer longtemps et j’en ai encore beaucoup à apprendre sur le adulting. Je pense aussi que ce n’est pas une question d’âge, mais d’expérience et d’attitude. Clairement, il y a des gens qui ont 17 ans, et qui sont plus adultes que moi, et vice versa. Je découvre qu’être adulte, c’est beaucoup d’essais et d’erreurs, mais surtout d’apprendre à vivre avec nos choix et d’évoluer avec ce que nous apprenons. À mon grand soulagement, ma mère est toujours prête à répondre au téléphone quand j’ai une question!
 
Quels ont été vos moments marquants qui définissent votre entrée dans l’ère adulte?

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