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Le Festival du Jamais Lu, l’événement qui nourrit notre imaginaire!
Crédit: Jamais Lu

J’ai passé lundi dernier au Théâtre aux Écuries dans le cadre du Festival du Jamais Lu. Tout d’abord, je dois dire que j’ai un parti pris : ce théâtre est mon préféré, car je trouve qu’on y présente souvent des pièces audacieuses tant au point de vue de la forme que du fond. En plus, les billets sont abordables pour les petits budgets comme moi! J’étais donc super enthousiaste de m’y rendre pour assister à quatre évènements lundi.

Qu’est-ce que le Festival du Jamais Lu?

Image de la soirée de clôture de l'an dernierCrédit : Jamais Lu

Il s’agit d’un événement où les textes de dramaturges, surtout ceux et celles de la relève, sont mis en lecture et présentés devant un public pour la première fois. Il est donc question d’un moment très effervescent pour le milieu théâtral où bouillonne la créativité et les remises en question. L’activité principale de cette expérience demeure les lectures publiques, mais on peut prendre part aux classes de maîtres, aux tables rondes et aux cabarets littéraires. Ce festival a lieu à Montréal, à Québec et à Paris, en plus de diffuser certains spectacles au cours de l’année.

Lundi, j’ai pu entendre le Guide d’éducation sexuelle pour le nouveau millénaire d’Olivier Sylvestre, mis en lecture par Frédéric Sasseville-Painchaud. J’ai trouvé que la pièce répondait à un besoin criant, celui d’éduquer les adolescent.e.s à la sexualité. Durant la table ronde qui a suivie, j’ai trouvé cela pertinent qu’on se questionne sur le rôle du théâtre dans l’éducation des élèves, du rapport des adolescent.e.s au théâtre et de l’éducation sexuelle offerte dans les écoles. On soulevait le point que souvent, on ne parle que de contraception et d’ITSS, ce qui est bien, mais insuffisant.

 

À 18 h, j’ai assisté au troisième Carnet touristique qui portait sur l’arrondissement de Westmount. Dans le programme, on décrit ces Carnets comme « une exploration des angles morts des festivités entourant le 375e anniversaire de Montréal, pour nous rapporter des histoires de ruelles, une poésie citoyenne, une critique nécessaire du Montréal d’aujourd’hui ». J’ai trouvé que l’objectif avait été atteint et j’ai apprécié l’humour des deux artistes du projet.

J’ai vu, pour terminer la journée, la lecture d’Au sort, de Gabrielle Lessard. J’ai trouvé la forme et les personnages très bien définis, ce qui permet d'alimenter mon imagination lors de lectures publiques.

Mon #ootdtpl au Festival du Jamais LuCrédit : Gentille madame qui m'a prise en photo
Mon #ootdtpl pour le Festival du Jamais Lu

En tout cas, j’ai très hâte d’y retourner jeudi pour voir la pièce Identités, mise en lecture par Séverine Fontaine. J’aurais aimé participer à plusieurs autres évènements de la programmation, notamment la soirée de clôture, mais bon, j’ai des obligations ailleurs!

J’espère vous avoir donné envie d’y prendre part, et de vous croiser ce soir, à 20 h, au Théâtre aux Écuries!

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