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Spectacles et conversations « Scène contemporaine autochtone » : courez-y!
Crédit: Adrian Marillo

La semaine dernière, j’ai eu la chance d’assister à un des nombreux événements du OFFTA, ce festival d’arts vivants en marge du Festival TransAmérique (FTA). Vous êtes possiblement au courant déjà, mais le FTA, c’est vraiment un gros événement pour le monde du théâtre et de la danse. C’est l’occasion de montrer tout ce qui se fait et qui innove ici comme ailleurs dans le monde sur le plan culturel.

 

Ce n’est donc pas étonnant qu’un plus petit festival underground se soit organisé en même temps. Comme il y a beaucoup de spectateurs.trices disponibles et mobilisé.e.s à ce moment de l’année, différents événements se sont joints à l’initiative du OFFTA. Cette année, on compte 4 événements spéciaux, 16 spectacles et performances et une dizaine d’activités gravitant autour des arts de la scène.

C’est le cas, entre autres, de Scène contemporaine autochtone, un festival regroupant 4 spectacles et une journée de conversations. On vise par ce festival à célébrer la parole, l’audace des autochtones. Les créations tournent autour du thème de la réconciliation. Émilie Monnet, la directrice artistique d’Onishka, espère que « […] l’art devienne un outil critique pour éduquer, ouvrir le dialogue et ultimement passer à l’action ».

Crédit : Adrian Morillo

Vendredi, j’ai vu Je me souviens au Théâtre de la Licorne. C’est un rassemblement de 7 performances où les artistes parlent de l’impact de certaines politiques dans leur vie et surtout, dans leur quête d’identité. J’ai été saisie par les témoignages, parce que je suis toujours plus touchée quand ça vient des personnes directement impliquées. 

C’est pour ça que j’aime les arts vivants, la scène. Pour entendre des humain.e.s. Pour écouter ce qu’ils ont à dire. Pour pleurer en apprenant certaines horreurs qui existent à côté de chez moi. Pour me laisser émouvoir par la beauté du langage, des mots, du corps en mouvement, de la lumière.

Crédit : Adrian Morillo
 

Scène contemporaine autochtone, c’est exactement ça. Et je vous conseille d’y aller avant le 9 juin. En tout cas, moi j’y serai vendredi pour la pièce Reckoning au Centaur Theatre. En espérant vous croiser!

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