Aller au contenu
J’ai failli ne pas pouvoir partir en vacances et c’était de ma faute
Crédit: Angelo Abear/Unsplash

J’ai parlé quelques fois de mon manque d’organisation et de mon côté tête en l’air qui peut se révéler problématique. Évidemment, lorsqu’on part en voyage, ce ne sont pas les meilleurs défauts à avoir. Suite à une anecdote vraiment stressante et désagréable qui m’est arrivée l’an dernier, j’ai réussi à développer des trucs pour éviter la catastrophe.

Je ne suis vraiment pas fière de cette anecdote et je peux vous dire que ce jour-là, je n’étais assurément pas le pogo le plus dégelé de la boîte, pour citer ma préf'.

Le vendredi précédant mon départ (lundi matin 8 heures), ma sœur m’envoie un texto alors que je suis au travail. Elle a retrouvé mon passeport tout mouillé et ma photo était abîmée. Je ne m’en suis pas trop formalisée, effectuant en douce quelques recherches pour vérifier si ça pouvait poser problème.

Après cesdites recherches, j’ai constaté que la situation n’était pas aussi bénigne que je pouvais me l’imaginer et que je devais contacter le bureau de passeport assez rapidement.


Crédit : Giphy
 
Finalement, j’ai dû quitter mon travail en urgence pour aller refaire entièrement mon passeport, entraînant des frais supplémentaires et énormément de stress. J’ai été vraiment excessivement chanceuse que mon copain ait justement été libre pour m'accompagner et témoigner. J’ai refait mes papiers et commis plusieurs gaffes tout au long de la démarche (oublier d’inscrire des informations, oublier mes papiers dans la voiture, etc.). Je vivais un grand moment de panique et malheureusement, je ne pouvais blâmer personne d’autre que moi, ce que mon entourage m’a malheureusement fait comprendre.

Je me sentais vraiment stupide de me faire vivre une situation comme celle-là par pure négligence, mais surtout d’infliger autant d'incertitude à ma sœur qui m’accompagnerait dans le voyage. Le bureau de passeport fermait à 17 heures et j’en suis ressortie à 17 h 20, non sans heurts, mon passeport à la main. Je pourrais partir.

Même si j’ai vécu une journée de marde et que j’ai eu honte pendant longtemps de ma négligence, je pense que ça m’a permis de vivre mon voyage sans rien perdre (sauf des maudits adaptateurs) et en prenant conscience de l’importance de ne pas minimiser certaines situations. Connaissant ma distraction légendaire, je n’aurais pas pu y parvenir sans certaines astuces.
 
Dès le jour de mon départ, je me suis dotée d’un, ma foi très fashionable, collier à passeport. Non seulement ça m’a été utile pour garder précieusement mon passeport (que je conserve toujours dans un Ziploc désormais), mais je me suis rendu compte qu’à l’aéroport, cet objet a simplifié ma vie. Je n’avais pas besoin de toujours fouiller dans mon sac et ainsi risquer d’égarer des items lorsque j’avais besoin de mes documents ou même de ma carte de crédit. Je dois aussi dire qu’à certains moments, j’ai dormi avec. J’ai aussi pris soin de double check toutes mes choses avant de partir (ce qui m’a permis de réaliser que mon billet était au nom de Magale Biron), de faire des copies de tous mes documents, et également de les sauvegarder sur mon courriel.

Finalement, c’est plate à dire, mais mon meilleur truc a été de ne rien tenir pour acquis et de ne pas me faire confiance. J’ai tendance à beaucoup minimiser et je sais qu’autrement j’aurais baissé mes gardes et que c’est souvent comme ça que je commets des erreurs.

Plus de contenu