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Dire Non, cette nouvelle habitude qui me fait le plus grand bien
Crédit: Pixabay/DieterRobins

Il était une fois une jeune femme qui voulait plaire aux autres. Cette jeune femme était partout en même temps et avait de la difficulté à dire non.

Cette histoire vous sonne une cloche? Eh oui, c’est un pattern que plusieurs d’entre nous avons malheureusement répété au fil des années. Ce n’est pas évident de s’en défaire, car les autres se sont habitués à nous voir continuellement accepter les invitations, les propositions, les tâches supplémentaires et les nouveaux projets. Pour vous mettre en contexte, je suis déjà sortie au feu Fuzzy de Laval avec un bon 39 de fièvre et les amygdales grosses comme des couilles de bœuf, tout ça parce que toutes mes amies y allaient. Peer pressure guys!

Avec le temps, la maladie et une écœurantite aiguë de faire semblant de vouloir être là ont fait en sorte que j’ai commencé peu à peu à dire non. Mais quelle charge de moins sur les épaules qu’est de refuser un souper une fois de temps en temps pour passer la soirée avec un sac de Doritos devant un marathon de The Hills! Trop souvent je me suis retrouvée à faire des choses qui ne me tentaient pas vraiment par obligation sociale. Le genre de rencontre conviviale du vendredi soir prévue le dimanche d’avant parce que hein ce serait dont cool de se faire une fondue chinoise avec une bouteille de vin cheap après une semaine de travail, de lunchs et de crises quand c’est le temps de brosser les cheveux à notre quatre ans. Essoufflant non? C’est ça. Maintenant, je ne me sens plus mal de remettre ledit souper à un autre tantôt sans même prendre la peine de trouver une excuse bidon de fausse gastro ou de pied-main-bouche fictif. Je n’ai pas le goût un point c’est tout.


Crédit : Giphy
 

À l’aube de mes 31 ans, je sais maintenant ce que je veux et surtout ce que je ne veux pas. Cela peut paraître égocentrique, plate et même hautain, mais maudit que je me sens bien. Le moment où j’ai réalisé que rien n’était une obligation, j’ai dû perdre au moins 200 livres d’angoisse qui me pesaient sur les épaules. C’est tellement libérateur, je vous le suggère fortement. Maintenant, mon monde le sait ; je fais rarement des plans à long terme. J’y vais selon ma santé (maladie chronique oblige) et selon mon état général. Il sait aussi que je l’aime et que de rater un brunch une fois de temps en temps n’affecte en rien tout cet amour et ce respect que j’ai pour lui. Mais quand c’est non, c’est non!

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