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« Et au pire, on se mariera », un film sensible à voir dès maintenant au cinéma!
Crédit: Paméla Lajeunesse

Pendant un bout, j’avais plus ou moins le temps de lire. Entre un bébé et deux blogues, des projets à n'en plus finir, disons que je courais tout le temps. Puis, un jour, je me suis rendue à la librairie Drawn And Quaterly parce qu’elle est à côté de la maison, et j’ai acheté un livre de Sophie Bienvenu. Tout le monde me parlait de cette auteur coup de poing. J’ai lu Et au pire, on se mariera en trois heures, puis je me suis acheté Chercher Sam sur la Kindle parce qu’il était rendu trop tard. Je me suis tapé ses deux livres back à back.

J’aime la construction des histoires de Sophie Bienvenu. On sent rarement le punch arriver et ses livres font vivre une gamme d’émotions intenses qui sont parfois difficiles à aller chercher chez un lecteur. Quand j’ai su que Léa Pool allait réaliser Et au pire, on se mariera, j’ai prié pour être invitée à la première médiatique. On m’a entendue parce qu’on avait nos billets pour la première lundi dernier.

Je ne me souvenais pas de la subtilité de l’histoire ni à quel point le personnage principal est brisé par la vie. Je ne me souvenais pas non plus des répliques qui arrachent un sourire, du souvenir de ce que c’est d'être une ado dans un monde de grands. Le film raconte l’histoire d’Aïsha, une jeune adolescente qui rencontre Baz, son premier amour. Baz est beaucoup plus vieux qu’elle et il la chaperonne un peu au gré de ses histoires. Entre sa relation tendue avec sa mère et ses stratégies pour faire sa cool auprès de Baz, Aïsha commet l’irréparable.

Le film est très sensible et porte l’histoire à merveille. Les acteurs sont très forts pour livrer les émotions des personnages. Avec Sophie Nélisse, Karine Vanasse, Jean-Simon Leduc, Isabelle Nélisse, le film a un casting qui tient la route. C’est beau de voir la jeune Isabelle Nélisse jouer le même rôle que sa grande sœur. Et que dire du jeu de Jean-Simon Leduc qui nous fait comprendre le malaise de sa relation avec Sophie Nélisse.

Bref, si vous avez la chance d’aller voir le film ou de lire le livre (aux éditions La Mèche), c’est un must. J’espère juste que vous allez moins serrer les poings que moi. HAHA.

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