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Je suis partie en vacances plates et j’ai pas honte de le dire
Crédit: carolanes/Instagram

À la blague, lors de mes « vacances » en France, j’ai utilisé le mot-clic #VacancesPasPlate, un peu ironiquement parce que la Drôme provençale, c’est vraiment relax. Donc, c’est pas vraiment des vacances plates, parce qu’avec deux enfants, disons que ça bouge, et qu’il faut voir la famille et tout le tralala. C’est des belles vacances, même si je me retrouve toujours à travailler quand même.

Quand on a décidé de partir au Panama Josiane et moi, notre but premier était de rien faire. Pas genre, pas faire grand-chose. Vraiment juste rien faire. Josiane voulait lire, moi je voulais dormir et regarder le mur (Facebook). On voulait pas trop en faire. Manger quand on avait le goût pis essayer d’aller au Musée d’art contemporain. Ce qu’on n'aura même pas réussi à faire parce qu’on s’est fiées au Routard pour les heures d’ouverture et c’était pas les bonnes. T’sais quand tu veux t’éloigner d’Internet et que finalement t’aurais pas dû.

En tout cas, on a documenté sur Instagram et sur les réseaux sociaux nos petites habitudes plates de vacances, qui nous permettaient largement de nous reposer (notre but du voyage), pour rire aussi du fait qu’on faisait pas grand-chose. On s’attendait à ce que les gens embarquent (pas sur Instagram parce que sans joke, on a jamais eu un reach aussi poche que lors de ce voyage), mais finalement, on a eu une pluie de inbox nous disant que c’était pas plate nos vacances.

En fait, oui, c’était plate. Mais c’est correct. On avait besoin de ça, du plate. De rien faire. De ne pas se forcer. On avait plus d’énergie. On avait la chance de pouvoir reprendre cet énergie-là dans le sud. Avec des billets d’avion gagnés. Pendant que nos chums faisaient leurs jobs. Pendant que tout le monde au bureau nous aidait. On avait pas l’énergie ni l’envie de faire des choses. Des fois, faut prendre les occasions qu’on a pour essayer de recharger pour vrai nos batteries, et pas se laisser aller à la pression des autres. De faire des choses en voyage parce qu’il faudrait tout le temps en profiter au maximum.

Je pense qu’on peut réfléchir ensemble à cette tendance de toujours faire des choses. Moi, j’ai pas envie. Pas envie de justifier mon envie de rien faire. Pas envie de me faire convaincre que je fais quelque chose quand je fais rien. Bref, j’ai envie que l’ennui serve à quelque chose, qu’elle soit à la mode cette année.

Parce que cette tendance-là, elle m’a fait le plus grand bien.

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