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Un mois après avoir arrêté de fumer : mon petit bilan
Crédit: carolanes/Instagram

Ça fait un mois que j’ai arrêté de fumer. C'est avec un mélange de fierté et de « wow, ça fait de quoi de différent à dire » que j’avais envie de vous raconter comment j’ai vécu ce mois et comment je compte vivre les autres.
 
D’abord, je dois dire que j’avais préparé mon coup avec ma fille de 4 ans et demi, qui devait me dire que c’était dégueulasse chaque fois que je sortais en griller une. Disons que ça faisait mal à l’ego de se faire dire des choses de même par un petit bout d’humain, surtout que ça concerne une action qui se contrôle finalement quand même assez bien et qui ne dépend que de moi. En arrêtant de fumer, j’avais envie d’être plus en santé, de me sentir mieux dans ma peau (qui puait) et de regagner le regard d’admiration de ma fille.
 
Je ne fumais pas assez pour prendre des patches. Aussi, comme ce n’était pas la première fois que j’arrêtais, je savais que la façon qui fonctionnait le mieux pour moi était d’y aller cold turkey et d’arrêter du jour au lendemain. Encore ici, j’avais prévu le coup en diminuant le nombre de cigarettes que je prenais par jour et en sautant progressivement celle du midi, celle de l'aprèm, celle avant le dodo. Après avoir fait une chute de pression un matin, je me suis dit que j’allais aussi enlever celle-là, jusqu’à ce que je me rende à moins de 5 par jour. J’ai choisi ma date d’arrêt et je me suis arrangée pour avoir assez de cigarettes jusqu’à mon arrêt. Pis hop!
 
J’ai dû m’acheter pas mal de paquets de gomme pour essayer de faire passer le stress et le goût de marde que j’avais dans la bouche. Disons que c’était sûrement la partie la plus dure. J’ai mâché pas mal, même si je savais que ce n’était pas super bon pour ma mâchoire vraiment stiff. J’ai commencé le yoga à raison d'une fois par semaine pour m’aider à me relaxer et apprendre à mieux respirer. C’est con parce que cette impression de respirer, je la ressentais beaucoup quand je fumais des clopes.

via Giphy

 
Ensuite, j’ai dû faire face aux effets sur le corps de lâcher la nicotine. J’ai eu des coups de fatigue incroyables, j’ai dû me coucher plus tôt et je n’ai pas écouté autant de séries que je le voulais parce que je n’arrivais pas à rester éveillée assez tard. Disons que c’était un bien petit mal pour le bien que ça me fait. Il y a eu aussi la constipation, mais après bien du jus de pruneau et des graines de lin, je m’en suis sortie comme une grande (voyez comment j'en parle sans aucune gêne ni subtilité).
 
Au final, je n’ai pas envie de recommencer de sitôt et je suis contente de prendre cette décision pour moi. En espérant que ça soit la dernière fois que j’arrête et que je ne recommence plus! Je vous en reparle sûrement dans un an!

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