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Un an comme collaboratrice : le bilan
Crédit: StockSnap/Pixabay

Ça fait longtemps que j’écris. Et ça faisait longtemps que je voulais partager mes écrits. Sauf qu’enfant, j’ai eu une expérience qui m’a refroidie pendant longtemps. On s’est moqué des histoires que je m’inventais, et c’était la première fois que j’en parlais. Après ça, je n’ai plus écrit pour une longue période, même si j’en avais envie.

C’est pour ça que lorsque j’ai envoyé des textes pour être collaboratrice, ça m’a pris tout mon petit change. Je me rappelle en avoir discuté avec ma psy. Je l’entends encore me demander : « Mais c’est quoi le pire qui peut arriver? Qu’on te dise non? » Et moi de lui répondre : « Que non seulement on me dise non, mais aussi que ce que j’écris, ben c’est de la merde. » Quelques jours avant de recevoir ma réponse, j’ai rêvé que les jumelles m’écrivaient un très long courriel en me disant à quel point j’étais à chier. #TrueStory

Puis, surprise! Le 10 avril 2017 était publié mon tout premier article sur Ton petit look. Un an et près d’une cinquantaine de textes plus tard, je ne manque pas encore d’idées. Collaborer pour un blogue, ça a changé beaucoup de choses pour moi. Pour le mieux, en plus!

  1. Je me pose beaucoup moins de questions
    Tourner et retourner un sujet dans tous angles possibles pour m’assurer qu’il est digne d’un article, m’assurer qu’il n’a pas été exploité trop souvent, ce sont des choses que je ne fais pratiquement plus. Pas que c’était une mauvaise chose. Sauf que maintenant, je pars du principe que si j’ai été choisie comme collabo, c’est parce que j’ai du talent et que mon contenu est intéressant. Et si un sujet m’intéresse, il y a de fortes chances que ça intéresse d’autres personnes. Même s’il a été abordé maintes et maintes fois. Sauf par moi.
     
  2. Je me soucie moins de ce qu’on pense de moi
    En ayant moins peur de mes passions et mes intérêts, j’ai l’impression de mieux me connaître. Je sais un peu plus qui je suis et l’acceptation, j’oserais même dire l’amour de soi, vient avec. Alors, tant pis si mes articles n’intéressent pas tout le monde. C’est normal et ça ne diminue en rien la qualité de mon travail. 
     
  3. J’ai plus confiance en moi
    C’est la suite logique. Après l’acceptation et l’amour de soi vient une bonne estime personnelle. C’est sûr qu’il y a des textes que je trouve meilleurs que d’autres, mais il n’en demeure pas moins qu’aujourd’hui, j’affirme sans hésitation que je suis une bonne rédactrice. Je n’ai plus peur de décevoir les autres comme avant. 
     
  4. J’ai moins peur d’essayer de nouvelles choses
    Depuis que je suis collaboratrice, je me suis inscrite à un cours de tricot, je me suis ouvert un compte Instagram, je me suis rendue au tout premier Festival zéro déchet de Montréal et je publie un peu plus sur les réseaux sociaux. Ça peut sembler petit, mais c’était un grand pas pour moi. J’attends beaucoup moins longtemps avant de faire des choses dont j’ai vraiment envie. Je continue de peser prudemment le pour et le contre, sauf que je prends plus de risques. Et jusqu’à maintenant, je n’en retire que du positif. Je me donne à fond dans mes passions et ça me sourit. 

Ce sont là les principaux changements que j’ai notés depuis un an. Sans parler de la super communauté et des liens (mêmes virtuels) que j’ai tissés avec les autres collabos. Ça fait déjà un an et je n’ai pas l’intention de m’arrêter là. Je vais écrire jusqu’à ce que mes doigts soient trop fatigués… Ou que je n’aie plus d’idées!

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