Aller au contenu
Le slow fashion : si on s’y mettait sérieusement?
Crédit: Shanna Camilleri/Unsplash

Le mouvement du slow fashion est apparu assez récemment en opposition avec celui du fast fashion. Il s’agit d’une façon différente de consommer, plus responsable, voire plus minimaliste. Pour mieux comprendre ce concept, voici quelques explications importantes.

Le Fast Fashion, c’est quoi?
Le fast fashion se définit par la vitesse, la fréquence et l’abondance de production de vêtements. Il répond à un besoin du consommateur.rice (dont je fais souvent partie, je plaide coupable) de payer toujours moins cher, d’avoir toujours plus dans sa garde-robe et de suivre les tendances coûte que coûte, aux dépens de la qualité.

Avant, les collections de vêtements se basaient sur les saisons, soit le printemps/été et l’automne/hiver. Cela ne tient plus de nos jours puisqu’il y a des arrivages constants d’articles dans les magasins pouvant même aller jusqu’à chaque semaine.

Le prix très bas des vêtements est obtenu non seulement en coupant sur la qualité de la confection du morceau, mais aussi en exploitant une main-d’œuvre sous-payée dont les conditions de travail sont souvent dangereuses. Et c’est sans parler de l’usage de produits nocifs et polluants.
Un vrai désastre écologique et social!

C’est pourquoi le mouvement slow fashion est né
Ce mouvement a pour but de valoriser des pièces de qualité, éthiques et durables.
La durabilité des vêtements se caractérise par un choix minutieux des matières textiles afin qu’elles soient plus résistantes. Une attention est aussi portée sur la confection, comme les types de couture utilisée pour améliorer la durée de vie du morceau.

Le côté éthique se trouve dans la rémunération et les conditions de travail des employé.e.s. Il y a aussi une volonté de respecter l’environnement (aka acheter local) et d’être conscient.e de l’impact qu’un vêtement peut avoir sur celui-ci. L’industrie textile est quand même l'une des plus polluantes au monde.
Bien que les articles soient plus chers, ils durent plus longtemps. C’est donc profitable pour votre porte-monnaie sur le long terme. Ici, le.la consommateur.rice ne cherche pas l’abondance, mais plutôt un bon cost per wear.

Pas obligé de toujours acheter
Le mouvement du slow fashion ne se résume pas juste à une façon d’acheter, c’est aussi une philosophie passant par un changement d’habitudes de consommation. Par exemple, si vous êtes lassé.e d’un vêtement – pourtant en bon état -, au lieu de le jeter, trouvez plutôt une nouvelle façon de le porter. Dans le même registre, si vous n’aimez plus une chemise, vous pouvez la porter en dessous de votre robe préférée. Votre pantalon est abîmé?  Pourquoi ne pas tenter de le réparer au lieu de directement le mettre à la poubelle?

Parlant de changement d’habitude, une chose à laquelle nous pensons moins est la location d’articles. Imaginons que vous alliez à un événement spécial, à la place d’acheter un ensemble à 100 $ que vous porterez seulement 5 fois dans votre vie, vous pouvez louer une tenue de soirée à moindre coût.

Un autre bel exemple de slow fashion? Les friperies! Vous pouvez donner une deuxième et parfois même une troisième vie à des vêtements déjà produits et donc éviter d’en acquérir de nouveaux.

Personnellement, il s'agit de valeurs qui me rejoignent beaucoup et je tente d’appliquer ces principes le plus souvent possible en valorisant la qualité à la quantité.

Comment consommez-vous? Que valorisez-vous dans un vêtement? 

Plus de contenu