Aller au contenu
​L’idéologie du féminisme, vue par un cégépien
Crédit: Lucia/Unsplash

Je suis un homme de 19 ans, un étudiant québécois en Science humaine au Cégep de Saint-Hyacinthe et je suis féministe. Être un homme et se déclarer féministe peut en intriguer plus d’un, avec raison. Ce n’est pas tous les jours qu’on entend un homme s’avouer militant pour l’égalité entre les sexes. Se battre pour l’égalité, c’est ça, le féminisme. Contrairement à ce que la désinformation peut laisser croire, le féminisme n’est pas une bande de femmes qui se promènent les seins nus et qui traitent tous les hommes de misogynes. Des militantes comme ça il y en a, mais ce n’est qu’une minorité et elles ont le droit de s’exprimer de la sorte si elles le désirent. Le vrai féminisme, celui qui existe malgré lui, est tout simplement le désir d’une égalité ou alors de la fin des désavantages entre les hommes et les femmes point final.

Je l’ai exprimé à plusieurs reprises, il ne devrait pas exister. L’égalité entre les genres devrait se faire naturellement, il ne devrait pas y avoir de différences salariales, de préjugés sur les métiers ou alors de commentaires du genre : « Ma boss est une femme, elle devrait plutôt être dans une cuisine ». Tout cela devrait être inexistant, mais les femmes doivent y faire face tous les jours. C’est pour cette raison que je suis un féministe, parce que sans femmes, il n’y a pas de société, il n’y a pas de vie et elles méritent une place sur le même pied d’égalité que les hommes et à mes yeux de jeune homme, ce n’est même pas une question.

Le Québec identifie souvent ma génération comme étant une génération de changements. Nous voulons faire bousculer les choses et mettre en évidence des problèmes de société. Les gens n’ont pas tort de penser cela de nous. Il y a un vent de changements, une grande partie des hommes et femmes de la jeunesse du Québec se battent tous les jours pour la liberté des minorités. Je ne dis pas que tout le monde devrait penser comme les jeunes Québécois, mais que c’est normal qu’après des années d’inégalités sociales, salariales, économiques, culturelles et législatives, les jeunes et les autres qui suivent le mouvement veuillent combler ces plusieurs inégalités.
Me too.

Me too, en tant que cégépien, je vois la différence.

Me too, en tant que cégépien, je vois que la femme peut être meilleure que l’homme dans certaines facettes de la vie. Je vois aussi que l’homme à certains avantages sur la femme qui ne justifient pas sa dominance dans plusieurs domaines de la société.

Me too, en tant que cégépien, je vois ce que les femmes ont vécu et je veux mettre un terme aux inégalités qu’elles vivent.

Me too, en tant que cégépien, je donne mon opinion sur ce débat de société mondial. Je souhaite être une voix pour ceux et celles, qui comme moi, pensent que ce devrait être une égalité naturelle.

Me too, en tant que cégépien, je suis féministe.
 

Plus de contenu