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J’ai 30 ans et je date le non-père de mes enfants
Crédit: Unsplash

Je m’approche tranquillement pas vite de la trentaine et je suis toujours célibataire. Et plus je m’approche du chiffre fatidique, plus je fais face à quelques types bien spécifiques d’hommes. Il y a ceux qui ont des enfants, ceux qui veulent des enfants (alors il faudrait que ça se passe genre, là) et ceux qui sont certains de ne pas en vouloir. Ils ont toujours existé sauf que cette information passe de plus en plus au premier rang des conversations.

Personnellement, je suis à un moment de ma vie où je papillonne plus qu’autre chose. J’ai eu un parcours amoureux assez instable, tout comme ma vie en général, dans les dernières années et j’ai un peu mis le plan « bébé » au placard. Je ne suis pas prête à dire que je n’aurai jamais d’enfant. Et si enfant il y a, je l’aimerai de tout mon cœur. Sauf que je ne suis pas assez certaine que je veux des enfants pour renoncer à rencontrer un homme de la troisième catégorie. J’en ai rencontré un dernièrement.

Ça a cliqué très rapidement, nous discutions de longues heures par texto et, au fil des conversations, j’ai su qu’il n’aimait pas les enfants. Et c’est drôle à dire, je ne sais pas si c’est l’instinct maternel en moi ou quoi que ce soit, il y a toujours un côté de moi qui se dit « Peut-être qu’un jour il en voudra ». Mais non! Je l’ai rencontré et, comme ça, à la première date, il m’a mentionné qu’il avait subi une vasectomie. Et là je me suis dit « OMG! C’est vrai de vrai là » Dans le sens où je sais qu’avec lui, il n’y aura ni accident ni soirée trop arrosée où on refait le monde et souhaite soudainement faire un enfant, ni changement d’idée. C’est officiel, si je reste avec lui, je n’aurai pas d’enfant.

Nous avons eu quelques dates, je l’apprécie beaucoup, nous avons beaucoup de points en commun, mais il y a comme un côté de moi qui sent qu’à cause de ça, ce n’est peut-être pas pour toujours. Parce que ça me fait tout drôle de renoncer à mon rêve de petite fille par ricochet du gars que je date. Vous m’auriez demandé à 5, 10, 15, 20 ans si je voulais des enfants, la réponse était oui, le plus rapidement possible! J’ai même souvenir, dans mon premier emploi d’adulte, d’avoir mentionné en réunion que mon premier congé de maternité serait possiblement en 2018.

Je pense que jusqu’à 25 ans, j’ai cru qu’avoir des enfants arrivait assez vite. Puis, tout s’est chamboulé et la vie est devenue trop instable pour même y songer à moyen terme. Peut-être qu’en tournant la page sur 2018, j’ai tourné la page sur ce rêve-là en même temps. Seul l’avenir nous le dira.

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