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​Payless ShoeSource ferme les portes de tous ses magasins

Eh oui, Payless rejoint la vague des géants de l’industrie de la mode et de la beauté qui ferment leurs portes après des années à être dans le paysage québécois. 16 000 personnes perdront leur emploi — très souvent précaire — dans les prochaines semaines à cause de cette fermeture. Ça me fait toujours de la peine pour les personnes qui travaillent dans le commerce du détail de perdre leur job à cause d’une faillite.

Mais bon, force est d’admettre qu’il faut aussi que les entreprises comprennent que le monde de la consommation et des affaires changent. Les boutiques doivent maintenant avoir une offre plus globale, vendre en ligne (surtout) et s’occuper d’aller chercher leur clientèle en utilisant les bons canaux. Il y a et il y aura toujours une clientèle à la recherche d’items abordables, mais il est maintenant impossible d’essayer de rivaliser avec des géants internationaux quand on a une stratégie de mise en marché bancale, des styles pas top et une qualité un peu poche. C’est pas normal que le meilleur souvenir de Payless soit ses BOGO. Plus que son style, son identité de marque pis toute. Genre.

Si j’étais de mauvaise foi, ce que je suis des fois pour être vraiment honnête, je commencerais par « on verra bien qui rira le dernier » en faisant référence à la campagne qui ridiculisait les habitudes d’achat des influenceurs de Payless ShoeSource. C’est bien beau rire des gens, mais quand on est une entreprise qui peine à faire parler d’elle autrement que par l’odeur particulière de ses magasins et la piètre qualité de son offre, disons que même de grands coups de publicités ne peuvent pas sauver la mise. Sorry not sorry. Quand tu ris et tu craches sur le canal de communication le plus en expansion avec les résultats les plus significatifs, eh ben, ça se peut qu’il y ait une méchante gang de ces personnes considérées comme des nouilles qui n’aient pas envie de faire de la pub gratuite ou d’encourager l’entreprise.

Mais bon han.

RIP Payless, on ira BOGO ailleurs.
 

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