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« When I Get Home », la nouvelle pépite de Solange que vous devez absolument découvrir
Trois ans après « A Seat at the table », la talentueuse Solange vient de dévoiler son nouvel album intitulé « When I get home ». Un opus de 19 titres bourré d’interludes et de collaborations discrètes.

La soeur cadette de Queen B est enfin de retour avec son quatrième album, « when I get home ». Un album surprise, car tout comme sa grande soeur, elle a décidé d’à peine faire la promotion de ce dernier, ou en tout cas, très subtilement. Cela faisait quelques jours que la petite dernière de la famille Knowles faisait allusion à la sortie prochaine d’un album grâce à sa nouvelle page BlackPlanet ou encore le micro-teasing de quelques sons inédits. 

 
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Un album clairement dans la lignée du précèdent, imprégné des mêmes inspirations et très personnel. La douce voix de la chanteuse se mêle avec délicatesse au piano et à la guitare électrique. Des morceaux calmes et épurés aux teintes jazzy et soul déjà présentes dans son précèdent opus. Quant aux collaborations, on y retrouve la patte du chanteur anglais Sampha qui avait déjà produit quelques morceaux du très bon « A seat at the Table ». 

Des collaborations discrètes

Côté collaborations, le dernier bijou de Solange n’a rien à envier à ses autres albums. Même si à mon sens, elles sont plus que discrètes puisque ces artistes n’ont qu’un rôle secondaire ou se trouvent à la production.

 
Un rôle secondaire, certes, mais des noms très prestigieux. On y retrouve Sampha, Tyler the Creator, Gucci Mane, Pharrell Williams, Raphael Saadiq, Metro Boomin, The-Dream, Standing on the Corner, Scarface, Cassie, Abra, Steve Lacy de The Internet, ou encore Devin the Dude. 
Une belle surprise sur certains featurings notamment avec un artiste que je n’avais pas entendu depuis longtemps, le fameux The Dream qui pose encore une fois furtivement sa voix sur le titre « Almeda ». 

Intime et engagé 

La chanteuse de 32 ans nous livre un album de 19 titres pour seulement 39 minutes d’écoute. La courte durée de l’opus est malheureusement lié à de trop nombreux interludes. Ils ont, je trouve, cassé le rythme de l’album déjà compliqué à écouter à cause de ses paroles répétitives.

Malgré les répétions et les interludes, l’album comporte tout de même de bonnes surprises. L’artiste, fidèle à elle-même, continue d’explorer ses origines grâce aux paroles et aux sonorités jazz et R&B. Exemple avec «Almeda », en duo avec The Dream, qui lui permet de mettre en avant et avec fierté ses racines afro-américaines. « Black skin, black braids / Black waves, black days / Black baes, black days / These are black-owned things / Black faith still can’t be washed away / Not even in that Florida water ». 

Dernière surprise de l’album, le morceau Time (Is), produit par Sampha. Un joli cadeau pour moi, car c’est un artiste que j’affectionne particulièrement et que ses inspirations musicales et sa voix matchent parfaitement avec l’univers de la chanteuse. Ils nous ont déjà prouvé que leur alliance était un combo gagnant puisque l’auteur / compositeur Sampha avait déjà participé à son avant-dernier projet. Il avait produit et posé sa voix sur « Don’t touch my hair », l’un des titres qui a propulsé la carrière de la jeune artiste. « Time (is) » ressemble d’ailleurs à ce morceau : il a ne m’a fallu que quelques notes de piano pour reconnaitre le style très caractéristique de Sampha mais aussi sa voix dans les dernières secondes du titre. À écouter impérativement. 

Je dirais donc pour conclure que « When I Get Home » est un album plutôt réussi malgré certaines fausses notes. Très engagée, l’artiste reste fidèle à ses racines et à sa musique ! Il est dans la lignée de « A Seat at the table », même si, aux premières écoutes, il semble moins percutant que ce dernier. Il faudra tout de même suivre de près l’actualité de la chanteuse puisqu’elle pourrait prévoir une tournée aussi imminente que la sortie de son quatrième opus. 

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