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La lettre sur l’étiquette ou pourquoi je portais des sous-vêtement trop serrés avant
Crédit: Drez Roberts/Unsplash

Suis-je la seule dont le tiroir à sous-vêtements regorge de millions de petites culottes de tous styles, pour toutes les occasions (haha) et de tous les âges?

J’ai une paire en particulier qui a fêté ses 10 ans en 2018. Elle est encore comme neuve… ah oui, je ne la mets jamais pour ne pas l’user. Bien pensé.

Bref. Venons-en au fait. Récemment, j’ai attrapé au hasard une paire qui avait peut-être 4 ou 5 ans. Elle était vraiment dans le fond du tiroir. À cette époque, et c'est un simple fait, j’étais plus volumineuse de partout. Rendue à la moitié de cette journée, je n'en pouvais plus. À BOUTTE. Les élastiques me renteraient dans les côtés, ils me créaient des bourrelets qui n’existent même pas, c'était l'inconfort total de l'intimité. J’avais la fourche en feu, pour tout vous dire.

Et donc, v’là 4 ans, plus en chair qu’aujourd’hui, je portais ça. Je m’étais acheté ça parce que c’était du médium et que je ne voulais PAS porter du large (d’ailleurs, je soupçonne que du XL aurait été requis pour cette paire). J’ai enduré d’être infiniment mal dans mes bobettes – et dans un nombre incalculable  de vêtements – pour la TAILLE sur l'ÉTIQUETTE. N'est-ce pas INSENSÉ?! Et je sais que nous sommes plusieurs, plusieurs, à redouter la TAILLE d'un morceau de vêtement. À complexer là-dessus. À choisir le plus petit possible.

Prendre du médium trop serré ne rend pas plus « mince » que d'assumer simplement du large confortable, malgré ce que notre cerveau essaie de nous en dire. Rappelons qu'à la base, l’étiquette sert seulement à différencier les grandeurs, pour éviter d'avoir à essayer toutes les paires pour trouver la bonne. En plus, c’est une mesure terriblement variable d’un magasin et d'un modèle à l’autre : insensé de se donner des cheveux blancs avec ça!

Mes foutues bobettes de cet épisode, elles ont pris le chemin des poubelles à mon retour et ça n’a pas été une traînerie. Heille : si j’ai besoin de porter du large (ou du S, ou du XXL!) pour être bien dans un morceau, ce sera ça.

Ce n’est pas le mot sur l’étiquette qui a besoin de changer, c’est la façon dont je le regarde. C'est la façon dont je vois mon corps et agis avec lui.

Eh oui, ça serait formidable de pouvoir compter sur des tailles stables, standards et réalistes. Autre combat.

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