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Se faire des ami.e.s à l’ère des réseaux sociaux
Crédit: Eliott Reyna/ Unsplash

Beaucoup de personnes se plaignent des relations amicales à l'ère des réseaux sociaux ; elles soulignent entre autres le manque de temps pour se voir et la distance que ça crée entre les gens. Pourtant, dans ma vie personnelle, je fais plutôt le constat inverse. Je suis une personne sociable de nature et je n’ai pas de misère en général à me faire des amis dans la vraie vie. Toutefois, je trouve les réseaux sociaux utiles pour entretenir les liens d’amitié ou encore avoir la possibilité d’être en contact avec des gens qu’on voit moins souvent.

Comme avec certains membres de la famille éloignée ou encore avec des gens qu’on vient juste de rencontrer et avec qui ça a cliqué ; les réseaux sociaux sont un plus. Je ne dis pas que la technologie est parfaite, mais que pour moi, elle permet des choses qui n’étaient pas vraiment possibles avant cette nouvelle ère.
                                                                                
Par exemple, il y a quelques semaines, j’étais à une soirée d’anniversaire et j’allais là pour avoir du plaisir et célébrer la fêtée (allô, Mariodrey) ! J’ai rencontré plein de monde vraiment le fun, mais surtout deux filles géniales avec qui je me suis très bien entendue. Dans la vie avant les cellulaires et les réseaux sociaux, je ne les aurais peut-être jamais revues, mais maintenant, j’ai d’autres possibilités que d’attendre dans l'espoir de les croiser l’année suivante au même anniversaire!

Je n’ai pas attendu et je les ai ajoutées sur Facebook la journée où je les ai rencontrées. On s’entend-tu qu’avant, il aurait fallu que je leur demande leur numéro de téléphone et qu’on s’appelle un peu awkward avant de pouvoir se revoir. Juste d’y penser j’ai des frissons dans le dos. Qui fait encore cette démarche à notre époque? Moi, j’ai connu les deux (mais j’étais petite); la vie sans l’internet puis les téléphones cellulaires et les réseaux sociaux. Je ne reviendrais pas en arrière, genre jamais !

Je trouve que ça permet une entrée en matière plus soft, ça donne le choix de ce que tu veux faire et même de prendre un temps de recul, ou pas. Ça me permet aussi d’être en contact avec des gens de partout dans le monde, qui me montrent une réalité différente. Par exemple, j’ai un cousin et sa copine qui donnent des cours de kitesurf et qui ne sont jamais au même endroit. Je peux les suivre, liker leurs photos PARFAITES dans les Grenadines et savoir qu’ils sont rendus aux iles de la Madeleine.

J’ai aussi une amie qui vit à Londres et ça me permet de me sentir près d’elle, même si je suis loin, pis de voir combien le coin de pays qu’elle a choisi est beau. Avec les réseaux sociaux, il y a une continuité, tu prends des nouvelles sans même en donner vraiment. En comparaison, j’ai déjà tenté d’avoir un correspondant quand j’étais au primaire; est-ce que je peux vous dire que c’était mort après trois lettres et beaucoup trop de mois d’attente?!

Alors, je ne sais pas si je reverrai les deux filles que j’ai rencontrées au party; on verra si l’occasion se présente. Entre-temps, je pourrai aussi prendre des nouvelles de mes amis du primaire et du secondaire sans être obligée d’attendre le fameux conventum, où je ne serai pas invitée de toute façon parce que je n’ai pas gradué en même temps qu’eux. Je pourrai aussi souhaiter « bonne fête » à mon grand-père, parce que même lui, il est sur Facebook.

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