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Ma job, c’est tellement plus qu’une job
Crédit: Georgie Cobbs/ Unsplash

J’écris ces lignes quelques part entre ma soixante-cinquième et soixante-sixième heure de travail cette semaine. Heureusement, c’est la dernière journée de la semaine aujourd’hui. Sauf que je dois retourner travailler demain. Et je sais que le rythme ne ralentira pas de sitôt.

N’importe qui me dirait que c’est insensé, que je ne peux pas travailler autant, que mon employeur … Sauf qu’ils ont tort, car j’ai choisi, avec deux autres femmes, de fonder un OBNL il y a de cela un an. Les circonstances font en sorte que j’y occupe actuellement un emploi à plus que plein temps. Et je ne peux pas me permettre de travailler moins; parce que cet OBNL, c’est non seulement mon lieu de travail, c’est aussi une vision que j’avais. Ce sont les valeurs ancrées au fond de moi et ma façon de voir le monde inscrites au sein même d’une entité réelle. C’est tout le cœur que j’ai, c’est l’intérieur de mes tripes.
 
En ce sens, je ne suis pas capable de lâcher prise et de ne pas refléter cette vision. Je suis incapable de me donner droit à l’erreur là-dedans et d’accepter que ce soit moins que parfait. Mon travail, c’est aussi un hobbie. Ç’a été, pendant les premiers six mois de sa création, un passe-temps pendant mes temps libres. J’ai mis plus d’une quarantaine d’heures hebdomadairement sur ce projet en plus de mon ancien emploi et de mes études. Aujourd’hui, j’y consacre la majorité de mon temps et je mets le paquet.

Mon travail, c’est pour moi une passion. Je suis dédiée à ce que je fais, passionnée, je ne compte pas les heures et je suis incapable d’en décrocher. Pour moi, je ne travaille pas, je m’accomplis et je me réalise dans l’exercice de mes fonctions. Ma fierté, c’est de regarder tout le travail parcouru et de pousser un soupir de soulagement. C’est de passer une soirée à présenter notre programmation de l’été et être entourés de tous ces gens que j’ai rencontrés dans les derniers mois et qui m’ont donné un SI gros coup de cœur en entrevue. C’est de réaliser à quel point ils sont incroyables et de les voir croire en mon travail.

Ces regards pleins d’intensité, de passion et d’envie de nous aider à avancer, ces petits yeux d’enfants passionnés par mon travail, ces sourires de parents satisfaits et confiants qu’ils envoient leur enfant au bon organisme, c’est surtout ça, mon salaire et la source de mon énergie. C’est ce qui me fait avancer et me permet de continuer… même après 65 heures.

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