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Favoriser le développement international, une connaissance à la fois
Crédit: Uniterra/Facebook
Depuis que j’ai choisi d’étudier en commercialisation de la mode, et encore plus lorsque j’ai été diplômée, mon souhait a toujours été de focaliser sur les initiatives et les produits ayant un impact positif sur une communauté, sur l’environnement ou sur l’économie. Mon parcours de carrière a cependant fait en sorte que, mis à part ma collaboration sur Ton Petit Look, je me suis dissociée du monde de la mode.

Par contre, j’essaie au maximum de transmettre mes valeurs et de soutenir les causes qui me tiennent à cœur dans la rédaction de mes textes. Il y a quelques mois, j’ai eu la chance de joindre l’équipe d’un projet qui me tient à cœur et de replonger la tête la première dans le domaine de la mode. Je quitterai en mai prochain pour une période de dix semaines à La Paz, en Bolivie. Ce projet est réalisé dans le cadre du programme Québec sans frontières. Le projet est mis sur pied par la Red OEPAIC en Bolivie en partenariat avec le CECI (Centre d’études et de coopération internationale) au Canada, qui effectue du renforcement de capacités dans les communautés du Sud, appuie des initiatives de paix, de droits de l'homme et d’équité, mobilise des ressources et favorise l’échange de savoir-faire.

Grâce à ce projet, mes cinq coéquipiers et moi travaillerons avec la Red OEPAIC, une association d’artisans boliviens dont le mandat est de représenter les artisans auprès des institutions publiques et politiques, leur faciliter l’accès aux financements et à des services de production et de commercialisation et, surtout, assurer la pérennité des traditions artisanales boliviennes, le tout avec un souci constant de transparence, d’équité, d’intégrité et de solidarité entre les 3 500 artisans membres de l’association.

Notre rôle au sein de cette association formidable serait, notamment, de transmettre à certains artisans nos connaissances. Vous connaissez sûrement le proverbe : « Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours ». Eh bien! Ce sera un peu ce que nous ferons (sauf que je ne sais pas pêcher!). Sans blague, le développement international, en comparaison avec l’aide humanitaire, est basé sur le principe d’autonomisation des peuples et du renforcement de capacités plutôt que sur l’aide directe d’urgence. Plus précisément, nos formations viseront à outiller les jeunes issus de familles d’artisans pour qu'ils puissent utiliser les nouvelles technologies nécessaires à la commercialisation des produits et ainsi créer un pont entre les générations au sein de ces familles.

Mon équipe et moi sommes très motivés par ce projet et nous avons bon espoir de laisser derrière nous de nombreux outils qui pourront être réutilisés après notre départ. Je suis certaine que nous tirerons de nombreux apprentissages de cette expérience qui, à notre retour, influencera nos actions au quotidien. Si vous souhaitez en apprendre plus sur mon projet et m’encourager dans celui-ci, je vous invite à visiter ma page.

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