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Glamour Magazine nomme Bono femme de l’année…
Crédit: bono.the.bono/Instagram
Bon, je vais tenter d’écrire mon article sans mentionner le mot débutant par la lettre « F » qui semble faire grincer les dents de plusieurs ces derniers jours.

Crédit : Giphy
 
Chaque année, le magazine Glamour met en lumière les femmes qui se sont le plus démarqué dans l’année qui vient de passer. Des FEMMES. Cette année, puisque Wonder Woman avait déjà été prise par l’ONU, Bono était donc disponible. Certes, je reconnais son immense implication envers de nombreuses causes, dont celle des femmes dans sa campagne Poverty is Sexist. Sérieux, c’est un homme de cœur, je ne lui enlève rien, sauf le droit de gagner le titre de femme de l’année.

Je suis consciente qu’en 2016, la notion du genre est extrêmement controversée. Cependant, dans ce cas-ci, Bono n’est pas en recherche d’identité. Le magazine Glamour, en voulant (de bonne foi) tenter de surprendre, a à mon avis manqué de jugement. Mesdames Bombardier et Durocher me diraient que j’exagère, mais une fois de plus, dans l’histoire de l’humanité, un homme a pris la place d’une femme qui aurait mérité cette tribune. Aurait-on vu Ashley Graham gagner le prix d’homme de l’année?


Crédit : glamourmag/Instagram
 
Cette dernière a également été nommée pour sa lutte pour une image corporelle positive, en plus de Simone Biles, Zendaya, Gwen Stefani et plusieurs autres. Je me demande pourquoi le magazine n’a pas mis en page couverture les trois fondatrices du mouvement Black Lives Matter ou Nadia Murad.

Crédit : glamourmag/Instagram
 
Un petit article pour mentionner l’implication de Bono aurait pu être acceptable, mais je trouve ça tellement paradoxal qu’un homme soit élu femme de l’année pour sa lutte contre le sexisme envers les femmes. C’est moi ou ça n’a tout simplement aucun criss de bon sens?
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