Aller au contenu
Kate Moss dans le Vogue Mai 2011 d’Emmanuelle Alt
Crédit: Bon bon bon. Tout le monde s'énerve pour la couverture du mois de mai 2011 du Vogue français. Premièrement, celle qui en orne la première page est Kate Moss, dont personne ne semble jamais s'écoeurer. Deuxièmement, il s'agit du deuxième numéro supervisé par la nouvelle rédactrice en chef Emmanuelle Alt.

Bon bon bon. Tout le monde s’énerve pour la couverture du mois de mai 2011 du Vogue français. Premièrement, celle qui en orne la première page est Kate Moss, dont personne ne semble jamais s’écoeurer. Deuxièmement, il s’agit du deuxième numéro supervisé par la nouvelle rédactrice en chef Emmanuelle Alt.

Je viens mettre un stop à l’énervement: premièrement, il serait temps de décrocher de Kate Moss. Elle est naine, elle a de petits yeux et elle devient vieille. Bon. Ça, c’est mon goût personnel: je n’ai jamais été une fan. J’aime bien ce qu’elle représente: le grunge 90’s, la fascination pour les tops modèles et les célébrités, la popularité des Britanniques en mode… mais comme mannequin, elle n’est vraiment pas dans mes goûts. À ceux qui sont en désaccord, j’espère au moins qu’on pourrait s’entendre pour dire que de nouvelles mannequins mériteraient amplement plus d’exposure et auraient pu se retrouver sur cette couverture.

Pour dire vrai, c’est notre amie Sophie BT, l’ex blogueuse Twik, qui nous avait montré la couverture de ce Vogue. Plusieurs personnes avaient alors commenté sur les mains qui cherchent visiblement à déshabiller Kate Moss. Effectivement, c’est douteux. C’est exactement le genre de direction facile que les gens en mode prennent trop souvent. Le genre de décision qui me fait rager de devoir justifier le sempiternel emploi de la séduction et de la sexualité pour vendre des vêtements.

Et là, peut-on blâmer Emmanuelle Alt? Même pas, puisque que c’est Carine Roitfield qui, malgré son départ, avait déjà pris la majorité des décisions pour le Vogue Paris jusqu’en septembre prochain.

On dit qu’on ne juge pas un livre par sa couverture: je suis donc allée voir les images de l’éditorial avec Mademoiselle Moss. Des photos de Mert Alas & Marcus Piggott.

Um. Vraiment, les couleurs primaires/secondaires flash comme dans un Zink du début des années 2000? Pas certaine… Sinon, il y a quelques photos en noir & blanc, qui sont un peu plus intéressantes. Un peu plus.

Ce n’est sans doute pas une bonne chose quand le seul commentaire qui me vient en tête est: meh.

Plus de contenu