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Michael Cera pousse la chansonnette (et la bobinette cherra)
Crédit: Victoria Will / The Atlantic

Pour la plupart, il nous a chamboulé le coeur avec ses petites shorts dans Juno. Pour d’autres, c’était son inner Scott Pilgrim. Pour ma part, je crois que le coup de grâce s’est donné lors de la lecture de sa certes courte, mais très humble bio, disponible sur sa page Bandcamp : « Michael Cera was born in Canada in 1988 at the tender age of zero ». Voilà qui résume (plus ou moins bien) la raison de mon crush depuis le secondaire.
 

L’acteur, que nous n’avions pas entendu performer depuis l’époque MySpace au sein de la formation The Long Goodbye (2007-2007), fait son retour parmi le monde des divas et des paillettes. Ben oui, il pousse la chansonnette à nouveau. L’allusion aux frères Grimms était clairement dans le but d’attirer votre attention, HA!

Habitué des rôles de jeunes de 17 ans, son son et sa voix n’en dérogent pas. Toutefois, il y a quelque chose de charmant dans ces enregistrements lo-fi qui semblent être le fruit d’une journée à pitonner sur GarageBand : c’est folk, c’est léger, c’est sans prétention. Pour en avoir fait l’écoute complète, ça s’écoute bien en musique de fond pendant la lecture, en étudiant ou même en payant les factures; so much polyvalence! D’ailleurs, la plupart des pièces sont instrumentales. Je vous laisse faire l’expérience de son nouvel album, true that :
 

Pendant qu’on y est, parlons de son style vestimentaire. C’est qu’il a fait beaucoup de chemin, le petit, depuis qu’on l’a découvert en tant que George-Michael Bluth dans la revivue émission de télévision Arrested Development. Il a même eu un pinch pendant un moment (!). Ses ensembles, hybrides entre geek et preppy (pour ne pas dire à tout va hipster) sont pratiques et mignons. Ça ne me dérangerait pas si mon chum et lui partageaient la même garde-robe, admettons. Quelques ensembles Cera-esque réussis :
 


Nike + beanie. Source : Style Bistro

 


La veste en jeans robuste et passe-partout. Source : Style Bistro

 


La chemise proprette. Source : Huffington Post

Somme toute, que pensez-vous de cette parenthèse dans le monde de la musique? Éphémère ou due pour rester ?

En espérant qu’il continue sa carrière prospère de rôles awkward et pas mal drôles, merci. 

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