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Rétrospective 2012 de Josiane : une version améliorée de la tristesse.

J'ai toujours fait un billet (sur différentes plateformes) pour remercier l'année qui s'achève. Cette année, je feelais plus FUCK YOU 2012, mais j'ai pris le temps de réfléchir à une rétrospective qui a de l'allure. La voici. 

 

Plus les jours avancent, plus j’ai hâte de tourner la page sur 2012. Ça n’a pas été mon année la plus facile au niveau personnel; j’ai dû travailler super fort et que j’ai dû faire des choix qui ont changé le cours de ma vie plus que les autres.

En 2012, je suis devenue une adulte et pour de vrai, j'haïs ça!

Cette année a commencé par une grosse chicane avec une personne que j’aime beaucoup. Le tout a continué vraiment longtemps, c'était le genre de spirale de hate qui te donne des maux de tête. Même si c'est réglé, ça a remis plein de trucs en perspective. Et l'année a avancé avec son lot de situations où j'ai dû me remettre en question (encore et encore et ENCORE).

À tout ça, j'ajoute le blogue, les jobs pas toujours le fun, la vie en général et les obligations + l’école, la grève et un changement de programme. En y repensant, je suis contente/étonnée/fière de ne pas avoir abandonné en plein chemin. 

Il y a des expériences personnelles qui nous touchent plus que d’autres. Chaque drame transforme les gens à leur manière et ce n’est pas parce qu'on semble mener la belle vie (ha!) qu’elle l'est pour autant!

La plus belle décision de mon année a été de rencontrer une psychologue pour essayer d'améliorer mes comportements et ma vision de la vie. J’ai décidé de prendre du temps pour moi et de travailler ma personne. Et c'est awesome. Mais est-ce que je vis un changement miracle? Absolument pas, sauf que c'est encore plus gratifiant que de s’asseoir sur ses blues. Dans le fin fond de mon cœur, je sais que je commence à changer. Juste ça, ça me va.

En 2012, j’ai appris à me connaître. C’est crissement quétaine à dire, mais sans ce recul, je n'aurais jamais dit que c’est OK d’être poche ou même weird, que c'est correct de ne pas vouloir sortir (aka être beige) et que ce n’est pas dans le regard de l’autre qu’on sait ce qu’on est et blablabla. Ha!

En apprenant à être une adulte, j’ai aussi appris à devenir une meilleure personne. Et ça, c’est beeeen smat de ta part 2012. Je te déteste un peu moins de cette manière-là.

*** Merci, version 2012 ***

Merci à toutes les personnes qui lisent TPL. Vous êtes une constante dans notre vie et surtout la mienne; c'est bien d'avoir quelque chose de positif auquel on contribue à chaque jour! Et ça fait tellement chaud au cœur de discuter avec vous. Sincèrement.

Merci aussi à ceux qui travaille fort sur le blogue, en commençant par Marie-Hélène qui est pas mal mon pilier et Carolane qui a réussi à traverser une dépression sans nous laisser tomber. Merci à nos merveilleux collaborateurs. Vous êtes pas mal awesome.

Merci à ceux qui m’entourent au quotidien, qui m’écoutent et qui sont là pour me divertir et nous encourager dans ce projet qui nous occupe 24/7. Mon petit chum, mes amis et tout ceux à qui le chapeau fait!

2013, je t’attends et tu es beeeen mieux de pas me décevoir.

 

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