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Mon corps : j’aime, j’aime pas!
Crédit: Public Domain/Pixabay

Ce n’est pas un secret. Ici, sur le blogue, nous sommes toutes pour la diversité corporelle. Nous n’avons pas peur d’en parler. Je pense à Myriam et à son touchant article sur sa relation avec la nourriture et à Catherine qui a parlé courageusement d’un autre extrême, les maladies santé et le sport.

Pour ma part, eh bien, je vis une relation amour-haine avec mon corps. La saison automne/hiver, ça va bien. Étant une amoureuse des chandails et cardigans en laine, mon corps est pas mal toujours caché. Puis arrive l’été, avec ses jours chauds et ensoleillés. Et c’est là que ça se complique. Il y a des jours où je me trouve incroyablement belle. Je me sens bien dans mon corps. Je n’ai aucune gêne de découvrir mes jambes ou mon ventre tigré.

Crédit : Giphy

Puis, il y a ces jours où j’ai peine à regarder mon reflet dans le miroir, où l’image que je vois me dégoûte.

Crédit : Giphy

Quand j’exprime ce dégoût, je vois de la surprise et j’entends souvent : « Mais nooooon, t’es toute belle et toute mince! ». Yeah. Merci, mais c’est un peu plus complexe que ça. Ce n’est pas une question d'être belle ou pas, mince ou pas. Je ne me considère pas grosse. Je suis une femme de taille moyenne avec des proportions différentes : de petits seins, de bonnes hanches/cuisses et toute une paire de fesses. #TrouverLePositif. Mon problème, c’est comment je me sens dans ce corps-là. Je me sens juste pas bien. Du moins, pas autant que je le devrais. Pis là, ça devient un gros combat dans ma tête : pourquoi je n’aime pas ce que je vois? Qu’est-ce que je vais faire? Je raisonne pu vraiment rendus là et BAM! Je recommence le gros shame et je me mets une pression folle sur les épaules.

Je redeviens drastique au gym et dans mon plan alimentaire. Borderline orthorexique, mon trouble alimentaire, il n’est jamais vraiment bien loin. C’est un cercle vicieux. Je m’en rends bien compte. Par contre, je reprends le dessus. Doucement. J’essaie de me promener devant le miroir. Je participe, à l’occasion, à des conversations sexu. J’essaie de trouver des moyens sains pour m’aider à me ramener sur le bon chemin, c’est-à-dire, pour moi, de ne pas considérer mon temps de gym comme une corvée à devoir maigrir, mais plutôt comme tremplin pour m’aider à mieux me sentir physiquement et psychologiquement. J’essaie de me faire des compliments les jours où je me trouve particulièrement belle, question de répéter ça plus souvent, mais c’est tough. Vraiment.

Je mentirais si je disais que je ne ressens pas la pression des standards de beauté un peu partout. Instagram est, en outre, le champion pour me rappeler que je n’ai pas la shape des milliers de femmes athlètes qui y figurent, mais je travaille fort à me rappeler que j’ai seulement 1 corps et que je dois être reconnaissante de l’avoir et en prendre soin. Un jour à la fois, comme le dit l’expression!
 

Comment gérez-vous votre relation avec votre corps? 

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