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​2016, une année en dents de scie, mais c’est fini!
Crédit: Bruno Guérin

Faire mon bilan annuel sur le site est devenu une tradition. C’est nice, faire des petits bilans comme ça parce que je peux les revisiter et les relire plus tard.
 
Disons que ce n’était pas vraiment une année facile, mais comme la pire année de ma vie a déjà été vécue, eh bien je me dis que ça ne pourrait vraiment pas être pire que 2012.
 
Reste qu’on a vécu une année assez poche au niveau des nouvelles. Je laisserai à d’autres faire un meilleur résumé que moi à ce propos, mais disons qu’un des coups de grâce aura été l’élection de Trump, signe que, criss, qu’on n’a pas encore gagné notre place, nous, les filles. J’ai sincèrement été triste pendant des semaines. On n’est clairement pas encore arrivés à l'égalité des sexes. On en a eu la preuve. Et la bataille est encore pire pour les femmes racisées. Je pense qu'il est temps de se battre encore plus fort avec elles. Surtout, il est temps d’arrêter de regarder nos nombrils de blancs privilégiés comme si on était le centre du monde.
 
En tout cas.
 
J’ai l’impression que mon année était vraiment en dents de scie. Ça a commencé quand j’ai eu à faire un contrat avec des clowns et il me semble que c’était vraiment difficile de faire respecter l’intégrité de mon travail (ce n’était pas en lien avec TPL ou TPL Moms, ne vous inquiétez pas). Ensuite, il y a eu la meilleure nouvelle du monde, l’arrivée de Pauline Lambert dans notre équipe. S’en est suivi un été occupé AF, un automne à travailler sur un projet secret enlevant, puis, Bam! novembre et décembre, la course effrénée pour préparer les vacances.
 
J’ai l’impression que c’est vraiment cette année que je me suis choisie, en tant que personne, et ça m’a vraiment aidée à être encore une meilleure personne. Que ce soit d’arrêter de fréquenter des personnes qui me causaient que du tord ou par le fait que j’ai finalement fait mon test de TDAH, disons que j’ai pris le taureau par les cornes (et que ça m’a quand même couté un bras, hahaha).
 
Aussi, j’ai l’impression que j’ai atteint ma limite pour bien des trucs. Ça me fait plaisir d’aider des gens, mais à un moment, je ne peux pas porter le monde sur mes épaules non plus. J’ai appris qu’on ne peut pas forcer une personne à s’aider, même si elle sait qu’elle a un problème. Dans ce temps-là, babaille.
 
Cette année, j’ai senti que je devais bouger un peu. J’ai eu la chance d’aller à L.A. pour la première de Bad Moms et Kubo, à Niagara avec Arthur, à Québec pour un voyage express en famille, à Trois-Rivièresdans le nord du Québec, en Italie grâce à Transat et au Mexique. J’ai même retrouvé le temps de lire. Je suis aussi devenue marraine. Grosse année pour les hashtags.  
 
On a aussi eu des drôles de moments, Carolane et moi. On s’est fait prendre dans plein de projets pour se faire denied après. On s’est fait dire qu’on ne cadrait pas dans un paquet de trucs aussi. Qu’on était trop et pas assez quand on est juste nous. Mais, au final, je pense que ça paie plus d’être soi-même.
 
J’ai surtout pris conscience de ma chance, celle d’avoir mon chum, mon garçon et ma jumelle, d'avoir une job qui me permet de me réaliser en tant que personne, d'avoir un bungalow dans le Mile-End, d’être en santé, et entourée d’un paquet de bonnes personnes qui m’aident encore plus à devenir une meilleure personne. J’ai rencontré une tonne de personnes vraiment intelligentes et fortes qui m'ont permis de mieux comprendre le monde qui m’entoure. J’ai même reçu une machine à café.
 
Merci à vous de nous lire et d’être là, vous n'imaginez même pas combien c’est important pour nous de savoir qu’on apprend ensemble un paquet de choses.
 
En espérant que 2017 soit plus douce.
 

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