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Mes « mental struggles » ont-ils disparus depuis que je suis en couple?
Crédit: Joshua Rawson-Harris/Unsplash

Je dirais que je ne vois que mes parents, ma meilleure amie, mon copain et les gens à mon travail. Autre qu’elles.eux, je ne vois pas beaucoup de personnes. Je crois que je suis fermée à me faire de nouveaux ami.e.s. Je suis peut-être trop sélective ou bien les gens ne s’intéressent pas vraiment à moi. Je suis sérieuse dans mes relations. Ma meilleure amie et moi sommes amies depuis environ 8 ans et mon copain et moi sommes ensemble depuis bientôt 2 ans (dans 3 mois hihi).

Quand mon copain part travailler tôt le matin et que je me retrouve seule pour la journée, ça fait toujours bizarre d’avoir le silence dans l’appartement. Le jour, c’est moins pire, mais quand il faisait des close et rentrait à minuit le soir, je n’arrivais pas à m’endormir tant qu’il n’était pas là. Pas parce que j’avais peur d’être seule, dans le genre « oh non, un voleur va entrez chez moi », mais parce que j’ai toujours besoin d’une présence avec moi. C’était une période très dure pour moi. J’étais triste, mes pensées m’envahissaient un peu trop. J’ai beau essayer de m’occuper, mais la motivation et moi, c’est une relation on and off.  Même si la personne et moi ne nous parlons pas ou qu’on n’est pas dans la même pièce, ma conscience est tranquille parce que je sais qu’elle est là.

Je crois que parfois, quand on est dans une relation, l’autre personne nous fait sentir mieux, on oublie un peu nos problèmes et nos tracas. Elle nous aide un peu à les surmonter, elle nous motive. Mais veut, veut pas, c’est pas sa job de les régler. Je ne sais pas si j’ai réglé les miens, pour être honnête.

En rédigeant ça, je me dis: « Ouin, mais, c’est quoi mes problèmes? »

Je mange un peu mal, je ne cuisine pas assez. J’ai développé une mini obsession avec la nourriture. Ça me décourage des fois. J’ai encore de la misère à oublier quelqu’un que je devrais fortement avoir oublié, une personne qui m’a fait beaucoup de torts. Je pense que je suis nostalgique des relations que j’ai eues, autant amicales qu’amoureuses. Il m’arrive d’avoir envie de recontacter ces personnes, mais après je me rappelle comment ça a fini et je ne le fais pas. (Merci à mon amie Lydia de m’en persuader, t’es la best) Pis merci aussi à Tel-Jeunes pour la fois où j’ai voulu écrire à quelqu’un de mon passé.

J’aime ça, magasiner seule, aller me promener seule dans St-Roch. Mais parfois, je me rends compte que je n’ai pas vraiment de vie sociale. J’ai-tu manqué de quoi, une phase dans ma vie? J’étais-tu supposée passer par la période des bars pis me chixer à fond? Je manque de motivation. Ça fait que je garde les mêmes patterns pis je chiale de mon quotidien.

Ma job me rend peut-être malheureuse, aussi. Le fait de ne pas avoir totalement encore trouvé ma carrière me décourage. Mais je sais que je vais finir par y arriver.

Malgré tout, je sais définitivement que je suis plus heureuse qu’avant, que je suis sorti de ma coquille, que je m’assume, que je suis plus indépendante, que mon anxiété va mieux et mes émotions aussi.

Tout va bien aller.

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