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Cauchemars, insomnies : Ton inconscient te parle, écoute-le!
Crédit: Gregory Pappas/Unsplash
Je suis insomniaque.

Déjà toute petite, j'avais du mal à m'endormir et je rêvais beaucoup. Dans ma vingtaine, et jusqu'à tout récemment, je faisais de l'insomnie chronique. Je dormais environ 3 heures entrecoupées par nuit et vivais plus de deux nuits blanches par semaine. Mon corps était littéralement en mode survie : il devait se mettre sur le pilote automatique pour continuer de fonctionner. Cette situation atroce a duré pendant plus de 7 ans.

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J'ai effectué des suivis avec divers spécialistes : mon médecin de famille, un neurologue à la clinique du sommeil de l'hôpital, une psychothérapeute et un psychologue. J'ai essayé toutes les solutions possibles : yoga, respiration, méditation, visualisation, hypnose accompagnée, autohypnose et j'en passe. J'ai pris une tonne de médicaments, dont certains m'ont fait bien plus de mal que de bien.

Quand tu vois enfin une lueur d'espoir
Au printemps, désireuse de m'aider à enfin trouver une solution, ma nouvelle pharmacienne m'a demandé de lui raconter tout mon passé d'insomniaque, depuis le début. En m'écoutant, elle s'est rapidement aperçue que c'était mon cerveau qui empêchait mon corps de trouver le sommeil. En fait, j'avais ciblé cette explication lors de mes thérapies ainsi qu'avec mon médecin et mon neurologue. Pour diverses raisons, que j'aborderai peut-être dans un prochain article, ma tête refusait de donner le droit à mon corps de trouver le repos.

Ma pharmacienne a donc décidé d'écrire à mon médecin pour lui suggérer de me faire prescrire une médication contre l'agitation mentale. Contrairement aux somnifères « classiques », qui apaisent le corps, cette pilule ralentit l'activité cérébrale. Pendant plusieurs mois, j'ai dormi. Wow! Ça faisait des années que je n'avais pas connu le bonheur de fermer l'oeil rapidement et de ne pas me réveiller toutes les heures. 
 

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Mais depuis quelques semaines, mon insomnie recommence à me torturer. Et je fais énormément de cauchemars…

Quand ton inconscient te parle
J'avais vraiment besoin de saisir ce qui m'arrivait. Pourquoi est-ce que je recommençais à faire des rêves aussi angoissants? J'ai donc beaucoup trop lu sur les cauchemars. (Je pourrais écrire plusieurs articles tellement il y a de choses à dire.) J'avais envie de vous partager mes découvertes les plus pertinentes dans l'espoir que ça puisse aider ceux.celles qui vivent une situation similaire.

La première chose à savoir, c'est que chacun a ses propres codes pour donner sens à ses cauchemars. Ceux-ci sont une porte ouverte sur l'inconscient et pour les décoder, il importe de se concentrer sur soi (sur la représentation de soi) plutôt que sur les autres. Il faut donc se demander quel est l'écho que tel ou tel symbole a dans sa propre vie en fonction de ce qu'il représente pour soi.

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Le CHEO, un leader mondial en santé pédiatrique, révèle que les cauchemars sont composés de souvenirs, de renseignements dont nous venons de prendre connaissance, d'expressions visuelles de nos sentiments et d'autres informations aléatoires. Ils sont provoqués, entre autres, par des situations stressantes, des souvenirs d'événements pénibles, de l'anxiété ou de la déprime, de l'insomnie ou encore une très grande fatigue. 

Selon le Huffington Post, tous les cauchemars ont en fait la même signification première : nous sommes inquiet.ète.s. Il y a certes des significations « classiques » par rapport à certains symboles, mais demeure que ce sont finalement l'angoisse et la peur qui seraient à la base de nos songes noctures. Par exemple, être poursuivi.e ou attaqué.e dans son sommeil ramène à l'instinct de fuite, un réflexe relatif à une situation qui génère de l'anxiété. On dit même que les cauchemars récurrents sont en fait un avertissement de l'inconscient quand celui-ci atteint un seuil de saturation, notamment lorsqu'on essaie de refouler un traumatisme ou d'enfouir un sentiment.

Quand il faut que tu écoutes
Une chose est certaine, si notre inconscient nous passe un message, c'est pour notre bien. Et le fait que notre conscient qualifie parfois nos songes de cauchemardesques n'est pas anodin. Il est important d'écouter ce que notre tête essaie de nous dire dans le but d'essayer d'appliquer nos apprentissages pour tenter de régler ce qui nous tourmente. 

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Faites-vous beaucoup de cauchemars? Que vous révèlent-ils?

 

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