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Retour sur le fond et la forme de l’article sur la Semaine de la mode de Québec

Tout d’abord, mes plus sincères excuses, gens de Québec. TPL a toujours été un blogue dont la ligne éditoriale navigue entre la subversion et le lol : c’est dans notre mission, dans notre ADN, dans notre âme pis toute.

Malheureusement, j’ai poussé ma luck trop loin. J’ai fait des jokes qui n’étaient pas mes meilleures. Je ne pensais pas que les réactions allaient être aussi vives. Mes excuses x 1000.

Pour ce qui est des commentaires reçus, je tiens à préciser que je ne suis pas complètement idiote, ni mal baisée et que je n'ai pas non plus un karma de dégueulasse. Pas besoin de me dire que je me suis fait violer (voyons donc!!!) par une réponse. Je suis humaine et ça nous arrive à tous de faire des erreurs.

Évidemment, je ne voulais pas envoyer chier la ville de Québec AU COMPLET. Je voulais simplement questionner une initiative qui, selon moi n’est peut-être pas la plus pertinente. Mon intention n’a jamais été de comparer les villes de Québec et de Montréal. Longtemps, j’ai trouvé ridicule les efforts faits par ma propre ville pour stimuler l’industrie de la mode, qui est encore aujourd’hui sous respirateur artificiel. TPL a toujours questionné l’utilité d’une semaine de mode à Montréal. C’est la même chose chaque saison. Ce n’est pas tant la ville qui m’importe, mais plutôt ce genre d'initiative. 

Nous sommes un des seuls blogues de mode québécois à parler des vrais enjeux auxquels font face les designers et l’industrie. Si vous en voulez des preuves, lisez les articles suivants :

Ce ne sont que quelques exemples de notre implication réelle dans notre milieu.

À force de parler de ces sujets, nous avons tissé de véritables relations de confiance avec les designers d’ici. Ce n'est pas pour rien qu'un tiers de notre contenu parle de mode québécoise. 

Cependant, il ne faut pas me prêter les intentions suivantes :

  • Je ne suis pas contre la Semaine de la mode de Québec; je me questionne sur son impact. Surtout, je ne suis pas contre la ville de Québec non plus.
  • Jamais je n’ai comparé la ville de Québec à celle de Montréal dans mon texte. Je ne compare pas non plus Montréal avec New York. Ce n’est pas un concours de villes.
  • Le but de l’article était de questionner l’impact d’un événement de la sorte sur le marché de la mode : est-ce que les organisateurs ont assez de contacts internationaux pour donner assez de visibilité aux designers? Est-ce que les gens qui habitent Québec ont le pouvoir d’achat et le désir de soutenir leur industrie (parce que c’est un gros problème partout au Québec)? Est-ce que la ville va être capable de se positionner dans une période où il est difficile d’avoir le niveau d’intérêt médiatique voulu? 

Pourtant, malgré toutes ces questions d’ordre organisationnel, mes plus grandes préoccupations se tournent vers les designers. Savez-vous combien ça coûte pour participer à ce genre d’événement? Il faut non seulement payer pour le développement des vêtements, mais il faut aussi ajouter à cela le coût des mannequins, des habilleurs, des maquilleurs et des coiffeurs. Logiquement, il faut se demander si l’investissement en vaut la peine.

Malgré tout, ça n’excuse en rien le ton adopté dans l’article sur la Semaine de la mode, je l’avoue. J'avais beaucoup de questions et de doutes, j'aurais dû les formuler autrement. Je suis sincèrement désolée d'avoir dépassé les bornes.

Merci. 

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