Aller au contenu
5 trucs pour être une meilleure confidente

Depuis presque 2 ans, je fais du bénévolat dans une maison d’écoute, la Maison des enfants. C’est quoi ça, une maison d’écoute? C’est un endroit sécuritaire où les enfants de 5 à 12 ans peuvent jouer, s’amuser, poser des questions, confier des secrets, recevoir des conseils d’adultes formés et supervisés. Bref, tout ça pour dire que je ne suis pas une experte, mais disons que je sais c’est quoi, écouter.
 
Alors voici les 5 trucs que j’ai appris en écoutant les enfants. Je vous jure, ça marche aussi sur les adultes! #Cobayes
 
1. Valider le sentiment de l’autre
On ne se le cachera pas, c’est enrageant de se faire dire qu’on n’a pas raison d’être triste/fâchée/anxieuse/etc. par notre confident. Même si, personnellement, la mort d’un poisson rouge ne vous affecte pas plus qu’il ne faut, essayez de vous mettre à la place de la personne que vous écoutez. Prenez une situation qui vous fait de la peine à vous, en comparaison, et soyez sincères avec votre amie. Ça s’appelle de l’empathie.

Concrètement, ça peut se manifester par des phrases toutes simples : « Je comprends que tu sois triste/fâchée/anxieuse à propos de cette situation. Tu as le droit de te sentir comme ça. » C’est comme dire à quelqu’un « Je te crois ». Ça décharge la personne qui se confie d’un poids immense.
 


La mort de Wilson est l'une des choses les plus tristes au monde. Je pense à ça quand j'essaie de me mettre dans la peau de quelqu'un de triste.
Crédit : Brands&Films

 
2. Cerner le besoin de l’autre
De nouveau, il n’y a rien de plus enrageant que lorsque notre confident nous abreuve de conseils, alors qu’on veut seulement brailler sur notre misère. Ou encore, quand notre confident nous dit que l’alcool ne réglera pas nos problèmes. « Je le sais bien! Je veux juste avoir du fun ce soir! Je peux-tu décompresser?! » Bref, vous voyez le genre. Votre amie est toujours en deuil de son poisson rouge. Est-ce qu’elle a besoin que vous l’ameniez à l’animalerie en acheter un autre, alors que Nemo était irremplaçable? Je ne pense pas.
 


Crédit : Wired
 

Concrètement, ça peut se traduire par la reprise des mêmes mots que l’amie : « Nemo était irremplaçable, je sais que tu l’aimais, je vois bien qu’il te manque. »

Il faut aussi cerner le vrai besoin de la personne qui se confie. Votre petit veut suivre des cours de boxe pour mieux se défendre dans la cour de récré. Est-ce que c’est véritablement la bonne solution à son problème? Votre ami veut tromper sa blonde parce qu’elle, elle l’a déjà fait. Est-ce vraiment la réponse à son problème? Essayez de mettre ça au clair avec la personne. 
 

Crédit : Capture d'écran/Trust dusty

 
3. Renvoyer la personne aux bonnes ressources
Ici, je veux évidemment parler de ressources psychologiques ou communautaires quand vous vous sentez, en tant qu’humbles confidentes, dépassées par les événements. Plus simplement, on peut encourager notre amie à parler aux bonnes personnes.

Notre amie s’est chicanée avec sa coloc. On a validé son sentiment, on a cerné son besoin : pleurer, bitcher, manger de la crème glacée, etc. Mais se confier à vous, ça ne peut pas vraiment faire avancer l’affaire. C’est en discutant avec les personnes impliquées dans la situation triste/fâchante/stressante/etc. qu’on peut régler le problème. Un jour, il y a quelqu’un qui a dit : « La communication, c’est la clé. »
 


La crème glacée au vin change clairement la game des ruptures. 
Crédit : awk_818/Instagram

 
4. Valoriser la personne
Valoriser la personne ne veut pas dire faire des louanges aveugles à votre amie. Je parle plutôt de valoriser la personne dans sa capacité à régler la situation. Elle a le droit d’être écoutée et de s’exprimer. Si elle a de la difficulté à croire en elle, croyez en elle pour elle. T’sais, c’est un peu ça, son besoin, aussi.
 

N'oublie pas qui tu es pis va reprendre le royaume à ton oncle pas fin! 
Crédit : Capture d'écran/YouTube

5. Lâcher prise
Personnellement, je trouve ça dur de conseiller ma sœur ou une collègue sur sa vie amoureuse et de voir qu’elle fait complètement l’inverse. Mais ce n’est pas ma vie. Si vous avez été présentes pour votre amie, que vous avez validé ses sentiments et que vous avez essayé de répondre à son besoin d’écoute, de conseils ou de beuverie, vous avez fait votre devoir de confidente. Pis si après, votre sœur revient vous voir en pleurant, répétez la roue de la confidente. Vous avez aussi le droit de vous distancer et de mettre vos limites. Mais ça, c’est un sujet pour un autre article.
 
Quels sont vos trucs de confidente? Comment aimez-vous qu'on vous écoute? 

Plus de contenu